Avec les conditions favorables à la végétation cette année nous constatons la recrudescence d’espèces végétales exotiques envahissantes (EVEE).
Certaines d’entre elles ont un caractère très invasif et remplacent les espèces et habitats autochtones.
Sur le territoire du site Natura 2000 du Steppique Durancien et Queyrassin on compte 44 espèces concernées dont 10 sont particulièrement problématiques.
Pour chaque espèce la fiche de reconnaissance et de gestion du CBNMed est jointe.
- L’Ailante https://invmed.fr/src/listes/evee-fiche.php?cd_ref=80824
- Le Buddleia ou Arbre à papillons https://invmed.fr/src/listes/evee-fiche.php?cd_ref=86869
- La Renouée du Japon https://invmed.fr/src/listes/evee-fiche.php?cd_ref=117503
- Le Bunias d’Orient https://invmed.fr/src/listes/evee-fiche.php?cd_ref=86975
- La Renouée de Boukarah https://invmed.fr/src/listes/evee-fiche.php?cd_ref=97961
- La Berce du Caucase https://invmed.fr/src/listes/evee-fiche.php?cd_ref=101286
- La Balsamine de Balfour https://invmed.fr/src/listes/evee-fiche.php?cd_ref=103543
- La Renouée de Bohème https://invmed.fr/src/listes/evee-fiche.php?cd_ref=117507
- L’Ambroisie à feuilles d’Armoise https://invmed.fr/src/listes/evee-fiche.php?cd_ref=82080
- Le Robinier faux acacia https://invmed.fr/src/listes/evee-fiche.php?cd_ref=117860
Parmi cette liste, les premières en gras sont les plus dynamiques en ce moment.
Il faut bien sûr ne pas planter ces espèces, notamment l’Arbre à papillon, la Renouée et l’Ailante !
Ni s’en débarrasser en nature, mais bien les amener à la déchèterie en précisant leur caractère invasif.
Il est donc très important de mettre en place des chantiers d’intervention le plus tôt possible avant que l’invasion devienne ingérable.
Selon les espèces les modalités sont différentes.
Pour certaines espèces cela peut être assez simple, notamment sur des jeunes pieds.
Pour cette année il est trop tard pour intervenir mais c’est le bon moment pour repérer les stations afin d’intervenir dès le printemps 2025!
Nous travaillons avec les services GEMAPI des Communautés de communes afin d’éviter leur prolifération.
Je vous propose donc de nous contacter si vous constatez ces espèces afin que nous puissions étudier la suite à donner.
Je vous invite également à faire passer cette information à vos administrés.
